16/08/2025

Taiwan Today

Culture

Deux traductrices de français honorées à l’occasion du Salon du livre de Taipei 2018

08/02/2018
Les lauréates du prix ATTF de la traduction, Chen Taii (au centre) et Pan Yi-fan (2e à d.), entourées (de g. à d.) par le directeur du BFT Benoît Guidée, la directrice du Pigeonnier Sophie Hong, le directeur pays de BNP Paribas Olivier Rousselet, le directeur général du BIEF Nicolas Roche, et le président de l’ATTF Wu Kun-yung.
Photo : Taiwan Info
A l’occasion du Salon international du livre de Taipei 2018 (TIBE) qui s’est ouvert le 6 février, l’Association taiwanaise des traducteurs de français (ATTF) a remis pour la troisième année consécutive son prix de traduction littéraire. Celui-ci est allé à Chen Taii [陳太乙] pour Le Peintre de la vie moderne de Charles Beaudelaire, paru chez Rye Field Publishing. Qui plus est, l’ATTF a décerné pour la première fois un prix de la traduction en sciences humaines et sociales à Pan Yi-fan [潘怡帆] pour sa traduction des Propos sur le bonheur du philosophe français Alain, chez le même éditeur.
 
Ce nouveau prix, qui sera baptisé à partir de 2018 prix de la traduction ATTF-BNP Paribas pour la non fiction, sera désormais attribué tous les deux ans en alternance avec le prix de la traduction ATTF-BNP Paribas pour la fiction, a indiqué Wu Kun-yung [吳坤墉], le président de l’ATTF.
 
Les traductrices ont reçu leur prix, doté chacun de 50 000 dollars taiwanais, des mains de Wu Kun-yung et d’Olivier Rousselet, directeur pays de BNP Paribas, groupe bancaire qui sponsorise ces récompenses ainsi que l’ensemble du processus d’attribution. La cérémonie a eu lieu au pavillon de la France, en présence notamment du directeur du Bureau français de Taipei, Benoît Guidée, du directeur général du Bureau international de l’édition française, Nicolas Roche, et de la directrice de la librairie Le Pigeonnier, Sophie Hong [洪麗芬].
 
Pan Yi-fan a remercié son éditrice, sa famille et l’ATTF pour ce prix qui vient soutenir le travail du traducteur, rompant sa solitude. Chen Taii est quant à elle revenue sur son rapport à la traduction, où un livre lui est « donné à recréer, à récrire », pour lequel elle est « libre de trouver ses propres expressions ».
 

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